Nouveau médicament anti-obésité

Une nouvelle alternative tel un jalon de plus pour vaincre l’obésité adulte des pays industrialisés.

Il y a du nouveau dans le monde de la lutte contre l’obésité. Le Belviq, un nouveau médicament, vient d’être autorisé par l’agence américaine de médecine Il avait pourtant été interdit , dans un premier temps, par les mêmes décideurs en 2010.

L’efficacité de la molécule, dont le principe actif agit directement sur le cerveau, semble pour le moins modérée. Toutefois elle apparaît sans danger, il faudra néanmoins attendre d’avoir un recul de plusieurs décennies pour avoir des certitudes en la matière. Comme beaucoup de compléments, il doit être accompagné d’un régime hypocalorique adéquat ainsi que de la pratique d’une activité physique régulière.

Le public ciblé par ce médicament est double. Il s’adresse, en premier lieu, aux patients dont l’indice de masse corporelle est supérieure à 30 car ils recherchent d’abord l’effet coupe-faim. En seconde intention, il est prescrit aux personnes souffrant de diabète (quel qu’en soit le type), d’hypertension ou ayant un taux de cholestérol trop élevé.

Belviq agit directement sur des capteurs spécifiques du cerveau, cela permet à la fois de réduire les prises alimentaires et d’accélérer l’impression de satiété. Les pertes de poids à attendre se situent entre 3 et 4 % de la masse corporelle totale sur une année. Le résultat chez les patients diabétiques est même de l’ordre de 5 %. Le traitement est conçu pour être pris sur une année à raison de 2 prises par jour. Le traitement est strictement contre indiqué en cas de grossesse, de déficience cardiaque et/ou pulmonaire ou chez les personnes traitées par anti-dépresseurs.

Il s’agit d’un espoir dans la régularisation de l’obésité des pays développés notamment pour les États-Unis. Cela faisait 13 ans que plus aucune licence pour ce type de produit n’avait été accordée outre Atlantique.