Principe du régime Montignac

Le régime Montignac ne s’appuie pas sur la quantité d’aliments que nous consommons, mais sur leur qualité. Dans cette logique, il n’y a pas de privation ni réduction des parts, les aliments sont plutôt séparés en catégories : les glucides, les lipides (graisses et viandes), les glucides-lipides (substituts de viande, abats, noix et tout fruit sec), et les fibres (céréales complètes et légumes).

Les glucides avec un indice glycémique élevé sont déclarés "mauvais glucides", et dans ce régime, on recommande de ne jamais les associer aux lipides, car c’est ce qui provoque l’excès de graisse dans l’alimentation, qui sera ensuite stocké par notre organisme.

L’indice glycémique est donc le facteur clé de ce régime, il permet de classer les aliments dans telle ou telle catégorie. Lorsqu’on dit d’un aliment qu’il a un indice glycémique élevé (plus de 50), cela veut dire que son absorption augmente considérablement le taux de glucose dans le sang et provoque une sécrétion d’insuline, et par conséquent le stockage du surplus de glucose sous forme de graisse.

Phases du régime Montignac

Le régime Montignac est organisé en deux phases durant lesquelles on se concentre d’abord sur la perte de poids, puis sur le maintien de cette nouvelle forme.

Au cours de la première phase, on élimine les sucres et les sucres raffinés, le pancréas est réellement désintoxiqué, il est moins sollicité et secrète moins d’insuline, c’est une phase qui doit durer au moins deux mois et où l’on réduit aussi sa consommation d’aliments à indice glycémique élevé.

Durant la deuxième phase, il s’agit de s’entraîner à garder ces nouvelles habitudes et maintenir cette perte de poids de la première phase. Les sucres ne sont toujours pas réintroduits, de même que les fameuses associations interdites. Certains fruits secs et graines sont tolérés en quantités limitées, tout comme l’alcool.